Dans une lettre envoyée aux Nations Unies, le Mali a accusé la France de « remettre des armes et des munitions à certains groupes terroristes » dans le pays, et de « leur fournir certaines informations » qu’elle avait recueillies avant que ses forces ne quittent le Mali, dans la lettre envoyée par le ministère des Affaires étrangères, le Mali a confirmé qu’il disposait de « preuves crédibles » sur ces accusations, se déclarant prêt à les présenter au Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministère malien des Affaires étrangères a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de tenir une réunion d’urgence sur la situation sécuritaire dans le pays, condamnant ce qu’il a décrit comme « les violations répétées de l’espace aérien du Mali par la France », le gouvernement de transition malien avait informé les Nations unies en janvier et avril de l’année dernière de la « violation » de l’espace aérien financier par la France, ce que Paris a fermement démenti, dans un communiqué publié le 7 août, la Direction de l’information et des relations publiques des Forces armées maliennes a parlé de documenter « des opérations secrètes et non coordonnées, confirmant que les terroristes ont bénéficié d’un grand soutien et d’une expertise extérieure ».
Cela fait suite à des attaques simultanées attribuées à l’État islamique dans le Grand Sahara, qui ont fait 42 morts et de nombreux blessés dans les rangs des forces armées maliennes, les nouvelles accusations financières contre la France interviennent après la sortie des derniers soldats français du Mali, après près de 10 ans de présence militaire française dans le pays.