Le chef d’état-major de l’armée française a annoncé qu’il maintiendrait environ 3 000 soldats dans la région du Sahel, malgré l’annonce il y a deux jours de la décision de se retirer du Mali, France 24 a cité le chef d’état-major disant que les trois mille soldats « exerceront leurs fonctions à partir de bases au Niger et au Tchad », notant que le retrait de ses forces dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali ne représente pas la fin de cette mission militaire.
Cela survient après que la force de Barkhane comptait 5 500 soldats au plus fort de son déploiement au Sahel, et que le conseil militaire au pouvoir au Mali a incité l’armée française à quitter définitivement le pays lundi dernier, après y avoir été déployée pendant neuf ans et demi dans le cadre de la tâche de combattre les groupes terroristes, selon lui, il est à noter que le Mali avait demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à ce qu’il a qualifié d' »actes d’agression » français, y compris l’espionnage et les violations de souveraineté, et accusé la France de soutenir les terroristes.
Et « l’AFP » a cité une lettre adressée par le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop à la présidence du Conseil de sécurité, dans laquelle il a déclaré que le Mali « se réserve le droit à l’autodéfense » si les mesures françaises se poursuivent, conformément à la Charte des Nations Unies. Les Nations Unies, lundi, le ministère français de la Défense a indiqué que toutes les forces participant à la mission antiterroriste « Barkhane » au Mali avaient quitté le pays.
« Aujourd’hui, les deux derniers soldats de l’expédition Barkhane qui se trouvaient sur le territoire malien ont franchi la frontière entre le Mali et le Niger », a indiqué le ministère français dans un communiqué.