Politique

Damiba et Guetta discutent du renforcement du partenariat militaire pour faire face aux défis sécuritaires

Le président de transition du Burkina Faso, Paul-Henri Sandaugo Damiba, a déclaré que son pays et le Mali attendaient dans les prochains jours de « mieux évaluer et renforcer le partenariat militaire existant entre les deux pays, pour mieux répondre aux défis sécuritaires auxquels la population est confrontée », Damiba a ajouté dans un communiqué de presse en marge de sa visite au Mali hier et de ses entretiens avec son homologue, Asimi Guetta, que cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la « coopération existante entre le Burkina Faso et le Mali », a évoqué la mise en place d’un  » cadre de participation et d’échange sur les enjeux de la transition, au Mali mais aussi au Burkina Faso ».

Le Burkina Faso et le Mali partagent une frontière de 1 400 km, et les deux pays sont confrontés à des attaques armées depuis plusieurs années, causant des milliers de morts et le déplacement et l’asile d’un grand nombre de citoyens des deux pays, l’importance du moment de la visite est clarifiée par des experts qui se sont entretenus avec « Sky News Arabia » concernant la prise de conscience par le G5 Sahel de la nécessité du retour de Bamako dans le groupe initialement créé en 2014 pour faire face au terrorisme après sa propagation au Mali, et la peur de son expansion dans les pays voisins, Bamako a annoncé en mai dernier son retrait du groupe et de sa force militaire de lutte contre le terrorisme, en signe de protestation contre le refus du groupe d’assumer sa présidence, et a laissé entendre à l’époque que le groupe invoquait la situation intérieure, alors qu’il le faisait pour « financer isolement » en coordination avec un pays hors de la région, apparemment une référence à la France.

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Le retrait a entraîné une mauvaise coordination entre les cinq pays (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad) dans la lutte contre les groupes terroristes, qui en ont profité pour multiplier leurs attaques dans les zones frontalières, voire s’étendre dans les villes intérieures.

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