Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Maiga, a déclaré que « l’une des principales priorités du gouvernement de transition reste l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles, dans le but de revenir à un ordre constitutionnel pacifique et sécurisé dans les 24 mois » à partir de mars 2022, dans son allocution lors de la troisième réunion du Groupe de travail de suivi et d’accompagnement de la phase de transition au Mali (GST-Mali), organisée au Togo, Maïga a appelé à « la levée des sanctions imposées par les organisations africaines » au pays après deux coups d’État militaires.
Le chef de la diplomatie malienne a expliqué que « les progrès indéniables réalisés par le gouvernement malien appellent à la levée de la suspension de l’adhésion à l’Union africaine » du pays, Diop a salué la « normalisation progressive » des relations entre son pays et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest « CEDEAO », considérant les sanctions encore en vigueur « des obstacles », appelant à leur levée, pour sa part, Robert Dossey, chef de la diplomatie togolaise, a affirmé l’attachement de son pays au Mali. « La communauté internationale doit fournir un soutien constructif pour amener la partie malienne à résoudre les difficultés par le dialogue », a-t-il déclaré, en janvier dernier, la CEDEAO a levé les sanctions économiques et financières contre le Mali, mais a suspendu son adhésion et maintenu un gel des avoirs financiers et une interdiction de voyager contre 150 personnes qu’elle considère comme faisant obstruction à la tenue d’élections.
De son côté, l’Union africaine est toujours suspendue de l’adhésion du Mali à ses différentes instances, et n’a pas encore fixé de date pour la levée de cette suspension, ce qui empêche le pays de participer à ses réunions, ainsi qu’aux réunions régionales et internationales qui sont avec l’Afrique continent.