Politique

Les rebelles du Tigré prêts à engager des pourparlers de paix sous les auspices de l’Afrique

Les rebelles de la région éthiopienne du Tigré ont annoncé dimanche qu’ils étaient prêts à s’engager dans des pourparlers de paix dirigés par l’Union africaine, levant ainsi un obstacle à d’éventuelles négociations avec le gouvernement pour mettre fin à une guerre violente de deux ans, l’Union africaine a salué cette annonce comme une « opportunité unique », l’annonce est intervenue au milieu des efforts diplomatiques internationaux déployés depuis la reprise des combats le mois dernier pour la première fois depuis des mois dans le développement du torpillage d’une trêve humanitaire dans le nord de l’Éthiopie.

« Le gouvernement du Tigré est prêt à participer à un processus de paix actif sous les auspices de l’Union africaine », indique un communiqué des autorités de la région la plus septentrionale du Tigré. « Nous sommes prêts à observer une cessation immédiate et réciproque des hostilités afin de créer un environnement favorable », ont ajouté les autorités régionales, le gouvernement éthiopien a toujours insisté pour parrainer l’Union africaine, basée à Addis-Abeba, pour tout processus de paix, mais le Front de libération du peuple du Tigré, jusqu’à son annonce publiée dimanche, était fermement opposé au rôle du Haut Représentant de l’Union africaine. dans la Corne de l’Afrique, Olusegun Obasanjo justifie à cet égard sa position par sa « proximité » avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.

Le président de la Commission de l’Union africaine s’est félicité de l’annonce faite dimanche par les rebelles du Tigré de leur volonté d’engager des négociations de paix avec Addis-Abeba sous les auspices de l’Union africaine, estimant que cette démarche constitue une « opportunité unique » de mettre fin à le conflit de deux ans en Éthiopie, dans un communiqué, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a exhorté « les deux parties à travailler d’urgence pour parvenir à un armistice immédiat et à engager des pourparlers directs dans le cadre d’un processus dirigé par l’Union africaine et incluant les partenaires internationaux convenus », le ministre d’État éthiopien pour la paix, Tai Dindia, a déclaré dans un tweet que la position du Front de libération du peuple du Tigré était un « développement positif », mais a souligné que « les soi-disant Forces de défense du Tigré doivent être désarmées avant que des pourparlers de paix puissent avoir lieu ».

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