Politique

Le régime des généraux en Algérie continue de tergiverser et de se moquer des Nations unies dans le domaine des droits de l’homme

La dictature des généraux ne fixe plus de limites à rien, puisque le pouvoir algérien s’est retrouvé dans le collimateur des accusations des défenseurs des droits de l’homme après sa demande de report de la visite du rapporteur de l’ONU sur les libertés publiques pour la huitième fois consécutive, à la demande du gouvernement.

La visite était prévue pour lundi dernier, alors qu’elle inclurait à l’ordre du jour la liberté de former des associations et des partis dans le pays, ainsi que les prisonniers d’opinion et d’autres questions relatives aux droits de l’homme.

Abd al-Rahman Saleh, avocat et défenseur des militants du Hirak populaire, a estimé que « ce report indique que le gouvernement algérien ne respecte pas ses engagements dans ce domaine et qu’il n’a pas de réponse aux questions que le rapporteur de l’ONU est susceptible de présenter.

Saleh a poursuivi que ce n’est pas la première fois que l’Algérie demande un report de la visite du rapporteur de l’ONU, mais plutôt la huitième depuis 2011. Il a souligné que ces demandes traduisent la détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans le pays, que ce soit au niveau des prisonniers d’opinion ou d’autres, selon ses paroles, et le gouvernement algérien est resté silencieux face aux critiques formulées à son encontre concernant la demande de report de la visite du rapporteur de l’ONU sur les libertés publiques, à un moment où l’impasse persiste dans l’initiative de réunification adopté par le président Abdelmadjid Tebboune pour parvenir à la réconciliation avec les partis d’opposition, comme l’a déclaré le journaliste algérien Hakim Al-Masoudi : Il est regrettable que les autorités n’aient pas traité cette information dans la communication officielle, car elle est censée provenir de sources officielles avec des éclaircissements joints pour qu’il n’y ait plus de champ ouvert pour des interprétations qui ont contourné la réalité.

  Algérie : Djamel Belmadi perd sa tante et la qualification à la coupe du Monde

Al-Masoudi a ajouté que si l’information n’avait pas été divulguée par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, elle n’aurait pas atteint l’opinion publique, et c’est un point positif pour elle, il a souligné que l’explication la plus logique de la décision des autorités algériennes est que la liberté d’expression, d’opinion et l’exercice de la politique en Algérie ne sont pas au niveau requis en raison des arrestations de journalistes et de militants politiques et associatifs, de son côté, le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, Saïd Salhi, a annoncé à la veille de la visite du rapporteur de l’ONU que celle-ci avait été reportée, adressant de vives critiques aux autorités de son pays.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top