L’Ethiopie a annoncé son engagement à poursuivre les négociations de « bonne foi » avec l’Egypte et le Soudan, pour parvenir à un « résultat acceptable » sur le « Barrage de la Renaissance », cela est venu dans un discours du vice-Premier ministre éthiopien Demeke Mekonnen, lors des discussions de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient actuellement à New York.
Il a ajouté : « Nous poursuivrons de bonne foi les négociations tripartites (Éthiopie, Égypte et Soudan) sous les auspices de l’Union africaine, pour parvenir à un résultat acceptable pour les parties concernées », et Mekonnen d’ajouter : « L’année dernière a été une étape importante pour mon pays et aussi pour l’ensemble du bassin du Nil, alors que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne a commencé à éclairer nos maisons et à répondre aux aspirations de nos générations », il a exprimé « ses remerciements et sa gratitude au peuple éthiopien qui a financé ce projet, dont les bénéfices vont à grande échelle à toute la région », les deux États en aval du Nil, l’Égypte et le Soudan, insistent pour parvenir à un accord avec l’Éthiopie afin d’assurer le flux continu de leur part annuelle de l’eau du Nil.
Cependant, l’Éthiopie rejette cela et souligne que le barrage, dont elle a commencé la construction il y a une dizaine d’années, ne vise à nuire à personne.
En août dernier, l’Éthiopie, pays source du Nil, a achevé le troisième remplissage du barrage, après deux opérations de remplissage similaires au cours des deux dernières années sans coordination dans les trois étapes avec l’Égypte et le Soudan.