Politique

La France veut réduire sa présence militaire dans la région meurtrière du Sahel

 

La France est sur le point de réduire sa présence militaire dans la région instable du Sahel pour faire place à des renforts d’autres pays européens, ont indiqué des sources militaires.

Les troupes françaises se sont déployées pour la première fois au Mali en 2013 après qu’une insurrection jihadiste a éclaté dans le pays un an plus tôt.

Malgré leur présence, la violence djihadiste s’est étendue au Burkina Faso et au Niger voisins, le conflit a tué des milliers de soldats et de civils et a poussé de nombreux autres à fuir leurs maisons.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda (GSIM) et l’État islamique dans le Grand Sahara (ISGS) sont deux des groupes les plus meurtriers de la région.

Selon plusieurs sources militaires qui se sont entretenues avec l’AFP, la France souhaiterait retirer plusieurs centaines de soldats de son contingent actuel de 5100 hommes.

Cela le ramènerait aux niveaux déployés avant une recrudescence des attaques en janvier,

Une nouvelle task force européenne appelée Takuba espère soutenir la France dans sa longue lutte contre la violence dans la vaste région du Sahel.

La Belgique, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, la Suède et le Royaume-Uni se sont tous engagés politiquement à envoyer des forces spéciales au Mali en mars. Les forces spéciales françaises y participeront également.

Mais Takuba en est encore à ses débuts, et on ne sait pas encore quand les différents pays déploieront leurs troupes – de nombreux pays nécessitant une approbation parlementaire préalable.

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Des soldats estoniens ont participé à une mission en octobre et un contingent tchèque est attendu sous peu, accompagné d’une unité suédoise de 150 hommes.

Les troupes de Takuba sont chargées de soutenir les soldats d’élite maliens, qui utilisent des motos et des camionnettes pour se frayer un chemin dans le territoire perdu par les djihadistes à grande vitesse.

 

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