Politique

Le Conseil de sécurité qualifie le coup d’État du Burkina Faso de malheureux et déstabilisant

Le Conseil de sécurité de l’ONU a qualifié le récent coup d’État militaire au Burkina Faso de « malheureux », ajoutant qu’il « sape la stabilité compte tenu des progrès réalisés dans l’approbation du retour ordonné à l’ordre constitutionnel d’ici le 1er juillet 2024 », dans un communiqué de presse, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur grave préoccupation face au « changement anticonstitutionnel de gouvernement » au Burkina Faso, en particulier compte tenu des graves problèmes de sécurité régionale dans la région du Sahel.

Le Conseil s’est félicité de l’appel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à mettre fin aux violences et aux pillages de toutes sortes, a souligné l’urgente nécessité de rétablir l’ordre constitutionnel au Burkina Faso conformément au Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, et a exprimé son soutien aux efforts de médiation régionaux et africains, le Conseil s’est également félicité de la déclaration publiée par l’Union africaine à la suite du coup d’État militaire dans laquelle elle a affirmé son opposition à toute prise ou maintien du pouvoir au Burkina Faso par des moyens anticonstitutionnels. Il a exigé le strict respect du calendrier déjà convenu avec les autorités de transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur regret que « l’instabilité politique et sécuritaire et la détérioration de la situation socio-économique et humanitaire au Burkina Faso offrent une opportunité aux groupes terroristes de semer la pagaille dans le pays, entraînant la perte de vies innocentes ». et a appelé à davantage de soutien international pour aider à faire face à la situation au Burkina Faso, Traoré, 34 ans, a évincé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaugo Damiba, qui à son tour est arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État qui a renversé le président élu Roch-Marc Christian Kaboré, à l’issue d’un entretien mardi avec une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Traoré a affirmé que Ouagadougou continuera d’honorer les engagements pris durant l’ère Damiba, notamment en ce qui concerne l’organisation des élections et le retour des civils au pouvoir. au plus tard en juillet 2024.

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