Des heurts ont eu lieu dans la périphérie de la capitale tunisienne, entre des policiers et un groupe de manifestants, après la mort d’un jeune homme après avoir été blessé lors d’une course-poursuite par les forces de sécurité il y a plus d’un mois, selon des médias locaux, les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre au moment des obsèques du jeune homme dans le quartier « Al-Omran Al-Ala » à la périphérie de la capitale tunisienne, selon des clips vidéo.
Malik Al-Sulaimi, 24 ans, « est tombé dans une tranchée et a été blessé au cou après avoir été pris en chasse par la police fin août », selon une déclaration d’un de ses proches, Muhammad, à la radio locale Al-Diwan FM, les manifestants ont blâmé la police pour la mort d’Al-Sulaimi, dont la famille demande « que le pouvoir judiciaire obtienne justice et équité » envers le défunt, une bousculade et des bagarres pour obtenir du sucre.. La Tunisie fait face à une crise économique étouffante, l’arrestation d’un maire en Tunisie après le suicide d’un marchand ambulant, les autorités ont confisqué son matériel.
La police tunisienne est souvent critiquée pour avoir fait un usage excessif de la force. Selon la « Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme », 14 jeunes ont été tués au cours des dernières années dans des affrontements avec la police, critiquant l’impunité, des organisations non gouvernementales accusent également les forces de sécurité d’adopter des méthodes rappelant l’État policier sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali, puisque l’actuel président, Kais Saied, monopolise les autorités du pays.