La coalition des Forces soudanaises pour la liberté et le changement a déclaré qu’elle cherchait à parvenir à un accord-cadre avec l’armée du pays pour mettre fin à l’impasse politique dans laquelle le Soudan s’est bloqué depuis le coup d’État d’octobre 2021, le coup d’État de l’armée a mis fin à un partenariat avec la coalition d’opposition après le renversement d’Omar el-Béchir et a plongé le pays dans la tourmente politique et économique. La coalition et l’armée ont entamé des pourparlers avec le soutien de la communauté internationale au cours des dernières semaines, et le général de corps d’armée Abdel Fattah al-Burhan a confirmé cette semaine que l’armée avait soumis ses observations sur un projet de constitution.
La coalition des Forces pour la liberté et le changement avait indiqué mercredi dans un communiqué qu’elle était parvenue à des « accords » avec l’armée sur la base de leurs discussions. Une source militaire de haut rang a déclaré que des accords avaient été conclus mais qu’il restait encore des problèmes en suspens, trois sources de la coalition ont déclaré à Reuters qu’une deuxième phase des pourparlers portera sur quatre questions, à savoir la justice transitionnelle, le démantèlement du régime Bashir, la réforme du secteur de la sécurité et l’accord de paix de Juba, des sources proches ont indiqué que les forces de la liberté et du changement au Soudan ont convenu d’établir un gouvernement entièrement civil. Les Forces pour la liberté et le changement ont souligné qu’elles « ne signeraient pas d’accord définitif » sans l’approbation de toutes les forces « révolutionnaires ». Il est prévu que la prochaine étape des pourparlers portera sur la justice transitionnelle et le reste des autres sujets. Le chef des Forces pour le changement, Yasser Al-Arman, a indiqué qu’il existe un « processus politique complexe qui doit répondre aux aspirations des Soudanais », ajoutant : « Nous ne signerons pas un accord final sans l’approbation de toutes les forces ».
Le communiqué indique que la coalition cherche à parvenir à un accord avec l’armée et les forces politiques qui traitent « des questions les plus importantes incluses dans ces accords, qui constituent un cadre constitutionnel pour l’établissement d’une autorité civile démocratique de transition qui achève les tâches de la révolution de décembre ».
