La 18e session du Sommet de la Francophonie a débuté en Tunisie, avec la participation d’environ 90 délégations et 31 chefs d’État, conduites par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le président tunisien Kais Saied a indiqué que le thème choisi pour ce sommet est « la numérisation », et l’objectif est qu’il soit un pilier du développement commun et de la coopération dans l’espace francophone.
Pendant deux jours, les participants débattront du thème « le numérique comme moteur de développement », ainsi que des dossiers internationaux liés spécifiquement à la guerre russe en Ukraine, plusieurs pays africains expriment leur mécontentement face au manque de solidarité des pays occidentaux avec le continent africain, qui fait face à des crises multiples et continues, alors que leur attention était focalisée sur l’aide à l’Ukraine, le président tunisien a commencé à recevoir des délégations officielles depuis le matin, accompagné de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, la réunion s’inscrit dans la continuité du sommet sur le climat en Égypte et de la réunion du G20 en Indonésie, dont l’ordre du jour a été dominé par la guerre en Ukraine. Le pays qui détient le statut d’observateur dans la Francophonie.
De son côté, le président français a souligné, lors de sa rencontre avec un groupe de jeunes en marge du sommet, que la francophonie doit être un « espace de vie et un espace de constance », et « non pas un espace institutionnel », la Francophonie – qui compte 88 membres, dont la Tunisie – célèbre le cinquantième anniversaire de sa fondation. La Tunisie a été l’un des pays fondateurs de l’organisation en 1970, avec le Sénégal, le Nigeria et le Cambodge, des pays non francophones, comme la Moldavie, les Émirats arabes unis et la Serbie, participent également au sommet, l’espace francophone compte 321 millions de locuteurs français, et leur nombre devrait doubler fin 2050 grâce à la diffusion de la langue
