Un haut responsable de l’ONU a déclaré au Conseil de sécurité de l’ONU que bien que la dernière décennie ait vu une baisse constante de la piraterie dans le golfe de Guinée, les États et leurs partenaires internationaux doivent accélérer leurs efforts pour faire face à cette menace exceptionnelle, en présentant le dernier rapport du Secrétaire général sur la question, Martha Bobby, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique, a mis en garde contre des changements dans la situation qui pourraient nécessiter une réponse plus importante, la diminution des cas de piraterie est due aux efforts conjugués des autorités nationales, avec le soutien des partenaires régionaux et internationaux, tant sur terre qu’en mer.
Des mesures telles que l’augmentation des patrouilles, le déploiement de moyens navals et une coordination renforcée, ainsi que des condamnations judiciaires, ont dissuadé les activités criminelles, cependant, Bobby a déclaré que la piraterie dans le golfe de Guinée avait évolué au cours de cette période. « Les groupes de pirates s’adaptent à l’évolution de la dynamique en mer et dans les zones côtières », a-t-elle déclaré, « À cet égard, la récente diminution des cas de piraterie peut être en partie attribuée au fait que les réseaux criminels se tournent vers d’autres formes de criminalité maritime et fluviale, telles que le soutage et le soutage, qu’ils considèrent probablement comme moins risqués et plus rentables », elle a souligné la nécessité pour les États et leurs partenaires régionaux et internationaux d’accélérer les efforts visant à établir la sécurité dans le golfe de Guinée, comme le stipule le Code de conduite de Yaoundé, signé en juin 2013.
Bobby a noté certaines des réalisations depuis lors, telles que la signature récente d’un accord pour établir un centre multinational de coordination maritime pour une zone couvrant le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali et le Sénégal, le mois dernier, des exercices navals ont eu lieu impliquant 17 des 19 pays riverains du golfe de Guinée, ainsi que huit partenaires internationaux, dans une zone s’étendant du Sénégal à l’Angola.