L’Alliance de l’opposition du Soudan du Sud (SSOA), un groupe de coordination de 10 partis politiques d’opposition, a exhorté le gouvernement à intervenir de toute urgence et à désamorcer les hostilités en cours dans l’État du Haut-Nil producteur de pétrole du nord.
Les contrôleurs internationaux du cessez-le-feu basés dans le pays, qui évaluent la mise en œuvre de l’accord de paix, ont signalé une reprise des combats entre l’armée nationale et les forces de l’opposition dans la région de Mayotte.
Le mécanisme de surveillance et de vérification des arrangements de sécurité transitoires du cessez-le-feu (CTSAMVM) a également déclaré qu’il y avait des informations faisant état d’une reprise des combats dans la région de Fashoda. Il n’a pas fourni de détails sur les victimes, mais s’est dit préoccupé par le fait que ces incidents pourraient constituer une menace réelle pour la mise en œuvre de l’accord de paix, les médias locaux ont fait état d’innombrables morts dans les affrontements de Fashoda. Le général de brigade Samuel Chan Mut, haut représentant de la SSOA, a déclaré qu’il craignait que la reprise des combats entre les parties à l’accord de paix n’entraîne « d’énormes défis humanitaires » et le déplacement de civils, les parties de l’État du Soudan du Sud ont signé cette année un accord de paix conclu plus tôt en 2018 à Khartoum sous les auspices du président du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, mettant fin à une guerre qui a duré plusieurs années.
Le président Salva Kiir et le vice-président Riek Machar ont convenu de former un commandement unifié des forces armées, ce qui est l’un des problèmes en suspens entravant la mise en œuvre de l’accord de 2018 qui a mis fin à cinq ans de guerre civile.
Les parties ont convenu d’ouvrir des couloirs de secours, de libérer les détenus, de retirer les forces et de se désengager. L’accord comprenait également un appel à l’Union africaine et à l’IGAD pour établir des forces de protection pour un cessez-le-feu permanent dans le sud et pour prendre des mesures pour éloigner l’armée et l’appareil de sécurité national du tribalisme, tout en collectant les armes des civils.