Politique

ONU : le « 23 mars » a fait 131 morts dans des meurtres par vengeance en RDC

Les Nations Unies ont déclaré jeudi que le groupe armé du 23 mars avait exécuté au moins 131 villageois dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) par vengeance à la fin du mois dernier lors d’une campagne de meurtres, de viols, d’enlèvements et de pillages par les militants, une enquête préliminaire menée par la mission de maintien de la paix de l’ONU (MONUSCO) et le Bureau conjoint des droits de l’homme sur les massacres des 29 et 30 novembre dans les villages de Kechiche et Bambu a révélé qu’ils avaient été menés en réponse aux affrontements entre le M23 et des forces armées rivales. groupes. « Les victimes ont été arbitrairement exécutées par balles ou couteaux », a indiqué l’ONU dans un communiqué.

L’ONU a indiqué que les enquêteurs ont interrogé 52 victimes, des témoins directs et diverses autres sources à Ruindi, à environ 20 kilomètres de Keshish, où des survivants et des témoins s’étaient réfugiés, « La Monusco condamne dans les termes les plus forts les actes de violence indicibles contre les civils et appelle à un accès sans restriction aux lieux et à une aide humanitaire d’urgence aux victimes », indique le communiqué, le gouvernement a accusé le mouvement du 23 mars d’avoir tué jusqu’à 272 personnes. Le groupe, qui s’est emparé de plusieurs villes proches des frontières du Rwanda et de l’Ouganda cette année, a nié toute responsabilité et exigé une enquête approfondie, « Nous avons présenté notre version des faits. Nous avons demandé qu’il y ait des enquêtes avec nous à Kishish, mais les Nations Unies ne sont pas venues », a déclaré à Reuters le porte-parole du Mouvement du 23 mars, Lawrence Kaneoka. « Les Nations Unies sont sous la pression du gouvernement pour fournir un chiffre, même s’il est faux », a-t-il déclaré.

  Un tribunal français condamne un ancien responsable rwandais à 20 ans de prison pour son rôle dans le génocide

Les récentes attaques du mouvement du 23 mars ont provoqué le déplacement de milliers de civils et déclenché une querelle diplomatique avec le Rwanda voisin, que des experts du Congo et des Nations unies accusent de soutenir le mouvement, tandis que le Rwanda nie toute implication.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top