La France a annoncé, vendredi, l’assassinat d’un chef terroriste dans les rangs d’Al-Qaïda lié aux récents attentats terroristes au Mali.
Dans un communiqué, la ministre de l’armée française, Florence Parly, a salué l’opération, qui a nécessité « de gros moyens de renseignement et une force d’interception composée d’hélicoptères et de forces terrestres ».
Il a indiqué que ces forces avaient lancé une attaque contre Bah Ag Musa, qui était décrit comme le « chef militaire » d’un groupe se faisant appeler « Soutenir l’islam et les musulmans ».
Et au début du mois, l’armée française a annoncé le meurtre de 50 terroristes près de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.
Après le coup d’État du 18 août, la France a réitéré son intention de continuer à lutter contre les terroristes dans la région du Sahel, où elle a déployé environ 5 100 soldats dans le cadre de la force Barkhane.
La violence terroriste se poursuit dans le nord et le centre du Mali et s’est étendue aux pays voisins, malgré la présence des forces françaises et internationales, en plus des violences intercommunautaires.
Cela intervient à un moment où la ministre française des Armées, Florence Parly, est arrivée à Bamako pour tenir la première réunion avec les représentants des autorités de transition au Mali.
Parley doit rencontrer le nouveau ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, le chef d’état-major général Omar Diarra et le président par intérim Bah Ndaw, ainsi que le chef de la force de maintien de la paix de l’ONU (MINUSMA) pour affronter les djihadistes, Mohamed Saleh Al-Nadif.
