Un porte-parole militaire a déclaré que le Soudan du Sud enverra bientôt 750 soldats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pour rejoindre la force régionale combattant l’offensive des groupes rebelles dans cette région, s’exprimant lors d’une cérémonie dans la capitale, Juba, le porte-parole des Forces de défense du peuple sud-soudanais (SPDF), le général Lul Ruai Koang, a déclaré que les soldats sud-soudanais « partiront pour la République démocratique du Congo (RDC) dès que possible ». Il a ajouté que le bataillon de 750 hommes suit un entraînement depuis plus de six mois pour son déploiement.
Lors de la cérémonie à Juba, le président Salva Kiir a ordonné aux troupes de « maintenir l’ordre » et les a exhortées à « protéger les civils et leurs biens de tout dommage ».
La cérémonie a eu lieu quatre mois seulement après l’intégration de milliers de combattants, dont d’anciens rebelles fidèles au président Salva Kiir et à son rival, le vice-président Riek Machar, dans l’armée sud-soudanaise – une condition clé d’un accord de paix conclu pour mettre fin à la guerre civile brutale du pays, le président Salva Kiir a déclaré : « Je veux vous dire que vous êtes une seule armée et quelle que soit la division d’où vous venez, vous allez maintenant en tant que soldats au Soudan du Sud, et les violents combats qui ont éclaté ces derniers mois entre les forces congolaises et le mouvement rebelle du 23 mars ont incité le bloc de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CEDEAO) à déployer une force régionale conjointe pour réprimer la violence, et le Kenya et l’Ouganda ont envoyé des soldats en République démocratique. du Congo.
La force régionale de l’EAC devrait inclure des soldats du Kenya, du Burundi, de l’Ouganda et du Soudan du Sud, mais sa taille globale finale reste incertaine, les soldats kenyans sont arrivés dans le pays le 12 novembre et l’armée ougandaise a annoncé plus tard qu’elle déploierait 1 000 soldats d’ici la fin novembre, les combats en République démocratique du Congo (RDC) ont ravivé les tensions régionales, Kinshasa accusant le Rwanda voisin de soutenir le Mouvement du 23 mars, des allégations soutenues par des experts de l’ONU ainsi que par les États-Unis, la France et la Belgique.