Politique

81 sièges pour les alliés du président Patrice Talon et 28 pour l’opposition aux élections béninoises

La Commission électorale a annoncé qu’un parti d’opposition au Bénin avait remporté suffisamment de voix lors d’un vote législatif la semaine dernière pour rejoindre les deux partis au pouvoir au Parlement, bien qu’ils aient conservé une large majorité, les résultats préliminaires ont montré que les deux partis déjà au pouvoir – l’Union progressiste de Renovo et le Bloc républicain – ont pris la première et la deuxième place avec respectivement 37,56% et 29,17% des voix. Talon n’est affilié à aucun parti mais est soutenu par les deux, les démocrates, liés au prédécesseur et rival du président Patrice Talon, Thomas Boni Yayi, sont arrivés en troisième position avec 24,02 %.

Aucun des quatre partis restants en lice pour les 109 sièges n’a recueilli suffisamment de voix pour atteindre le seuil de 10 % de représentation parlementaire, selon ces pourcentages, l’opposition a remporté 28 sièges, tandis que les alliés du président Patrice Talon ont remporté 81 sièges. Les résultats définitifs sont attendus plus tard cette semaine, les résultats sont un indicateur de l’équilibre des forces alors que les forces politiques se préparent pour les prochaines élections présidentielles en 2026, qui détermineront le successeur de Talon s’il se retire comme prévu, le scrutin de dimanche a été considéré comme un test de démocratie alors que les partis d’opposition boycottés ou exclus des élections précédentes sont revenus aux urnes, la commission électorale a déclaré que le taux de participation était aussi bas que 38,66%, bien que les analystes s’attendent à ce qu’il soit plus élevé à mesure que davantage de partis se présentent.

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L’image du Bénin en tant que rempart de la démocratie et de la stabilité en Afrique de l’Ouest a souffert sous Talon, qui a renié sa promesse de ne pas briguer un second mandat et a supervisé une répression de la dissidence depuis son arrivée au pouvoir en 2016. Talon a nié avoir ciblé des dissidents ou violé des droits humains, pour sa part, l’organisme américain de surveillance de la démocratie, Freedom House, a déclaré dans son rapport de 2022 que les manifestations politiques se sont heurtées à des violences policières meurtrières, tandis que des procès politisés et d’autres tactiques juridiques ont été utilisés pour réprimer la dissidence.

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