La force conjointe multinationale, qui comprend des militaires du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad, a annoncé la « destruction d’un camp terroriste et l’arrestation de 36 terroristes présumés » dans la région du lac Tchad, la force conjointe a ajouté, dans un communiqué publié par elle, qu’elle avait bombardé un certain nombre de bases militaires appartenant à des groupes armés, avec le soutien d’une marche américaine, à la fin de la semaine dernière.
Le communiqué indique que le but de cette opération spéciale est de détruire les bases de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest dans la forêt nigériane « Matare », d’où « des attaques sont menées contre les villes de Maini Surwa, Chitinari, Chitimari et Angou », le communiqué indique que « cette opération a été décidée après la détection d’une cinquantaine de terroristes dans cette zone les 27 et 28 janvier, et elle a été menée principalement par des militaires nigérians avec l’appui d’une marche de partenaires américains ». Le communiqué confirme qu’aucun blessé n’a été enregistré parmi les soldats de la force multinationale conjointe.
Maini Surwa, Chitinari, Chitimari et Angou sont situées dans la région nigériane de Diffa (sud-est), qui est la cible d’attaques régulières de groupes armés nigérians depuis 2015.
Et début juin 2022, la force régionale a annoncé avoir tué plus de 800 membres de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest au cours de deux mois d’opérations sur des îles du lac Tchad, aux frontières du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad, le bassin du lac Tchad est constamment témoin d’actes de violence commis par des militants affiliés au groupe Boko Haram et à l’organisation étatique ouest-africaine qui en a fait défection.