Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annoncé le limogeage du ministre de l’Information Angel Kazaku et des hauts fonctionnaires des ministères de la Santé et de l’Assainissement, cela survient après que des militants de l’Alliance des défenseurs éminents des droits de l’homme ont averti le 4 janvier qu’ils intensifieraient les manifestations en raison de « l’incompétence » de l’administration de Chakwera. Le groupe avait précédemment appelé au limogeage des ministres aux performances médiocres.
Dans sa déclaration, la coalition a déclaré: «Le Malawi finira par être un État en faillite si le président Chakwera n’est pas en mesure de tenir ce qu’il a promis au peuple à l’approche des élections de 2020. Si les choses continuent comme elles sont, le meilleur ce qu’il peut faire pour ce pays, c’est ouvrir la voie à d’autres », et en octobre de l’année dernière, Chakwera a limogé deux ministres liés à un scandale de corruption. Et plus tôt en janvier, il a dissous le cabinet après des allégations de corruption contre certains membres, la popularité du président n’a cessé de décliner depuis sa victoire écrasante aux élections de 2020. Depuis lors, Chakwera s’est brouillé avec le vice-président Salus Chilima, qui fait face à des accusations de corruption qu’il nie.
La détérioration de la situation socio-économique a été aggravée par l’une des pires épidémies de choléra dans ce pays sud-africain qui a tué plus de 1 000 personnes depuis mars 2022.
