Le pape François a exhorté les dirigeants du Soudan du Sud à prendre un nouveau départ pour la paix et à éviter de nouvelles effusions de sang et de violence, ces déclarations sont intervenues lors d’une visite de trois jours du pape François au Soudan du Sud, qui a débuté vendredi, il a ajouté : « Plus d’effusion de sang, plus de violence, ne laissez pas votre peuple assoiffé de paix, laissez le temps de la guerre derrière vous et laissez l’aube de la paix se lever !
Le pape a décrit sa visite au Soudan du Sud comme un « pèlerinage dans le but de parvenir à la réconciliation », selon l’agence Anadolu.
Il a poursuivi : « Nous voudrions vous offrir nos prières et notre soutien les plus sincères, afin que le Soudan du Sud puisse réussir l’expérience de réconciliation, loin de la violence et de la corruption », et il a ajouté : « Tous les enfants du continent africain et du monde entier ont le droit de grandir avec des cahiers et des jouets à la main, pas des armes et des outils de travail », il a conclu en disant : « J’espère que ce sera l’occasion pour chacun de raviver l’espoir… et chaque citoyen doit comprendre que le moment est venu d’arrêter de se laisser emporter par les courants de haine, de tribalisme et de différences ethniques… Il est temps d’avancer ensemble vers un avenir meilleur », pour sa part, le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit a exprimé son espoir que la visite du pape et d’autres chefs religieux lancerait le processus de paix et de réconciliation dans le pays, selon l’agence de presse.
Il a ajouté : « Nous espérons que cette visite historique de ces leaders chrétiens du monde jouera un rôle dans l’approfondissement de la réflexion sur notre histoire récente, en particulier en ce qui concerne son lien avec la noble mission de consolidation de la paix et les importants projets de réconciliation et de tolérance entre nos personnes », vendredi, le pape François est arrivé au Soudan du Sud en provenance de la République démocratique du Congo voisine, et des milliers de personnes se sont rassemblées pour l’accueillir lors de sa visite, dont Salva Kiir.
