L’armée congolaise a pris le contrôle d’une ville à l’ouest de la ville de Goma, dans l’est du Congo, quelques heures après que des centaines d’habitants ont fui une explosion de coups de feu, craignant l’avancée des rebelles du Mouvement du 23 mars, des centaines de personnes avaient quitté Sake, traînant leurs affaires le long des 15 kilomètres (9 miles) de route vers Goma, craignant d’être prises dans les combats entre l’armée et le M23, mais plus tard, les soldats ont accompagné un journaliste de Reuters dans la ville, où les habitants ont été retrouvés vaquant à leurs activités quotidiennes après la panique du matin.
Les habitants ont déclaré que l’armée avait pris le contrôle de la ville, deux des habitants ont déclaré que les coups de feu qu’ils avaient entendus provenaient de soldats tirant en l’air alors qu’ils n’étaient pas en service, l’armée n’a pas commenté la cause de la fusillade. Le Mouvement du 23 mars n’a pas répondu aux demandes de commentaires, selon Reuters, tandis que le gouvernement accuse le Mouvement du 23 mars d’avoir commis des atrocités de masse contre des civils au cours de l’année écoulée, ce que le mouvement nie, le Mouvement du 23 mars dirigé par les Tutsis est revenu l’année dernière après avoir été chassé vers le Rwanda et l’Ouganda voisins en 2013. Les combats ont déplacé des dizaines de milliers de civils dans l’est agité du Congo, malgré les efforts militaires pour repousser le Mouvement du 23 mars.
Des combats ont éclaté en novembre autour de Kibumba, une zone à 20 kilomètres au nord de Goma que les rebelles étaient censés quitter après un mois dans le cadre d’un cessez-le-feu négocié par les dirigeants régionaux d’Afrique de l’Est. Mais il y avait des preuves des mouvements du Mouvement du 23 mars dans les endroits dont il était censé se retirer, ainsi que des indications de progrès dans d’autres zones, ce qui indique la poursuite de l’offensive. Le groupe a nié cela.