Politique

En Algérie, les corrompus combattent la corruption

En Algérie, il est largement reconnu que le général Chengriha et le président Tebboune sont les figures de proue de la corruption actuelle, dont la gravité a atteint des niveaux équivalents à ceux du trafic de drogues illicites. Par conséquent, l’expression « la corruption ne peut pas combattre la corruption » est une logique conséquence pour décrire la situation en Algérie.

En conséquence, il est nécessaire que les initiatives visant à lutter contre la corruption soient menées par des personnes intègres, c’est-à-dire, des individus sans taches, même minimes, qui impliqueraient une transgression ou une implication dans la corruption, ou la participation à des pratiques corrompues, ou encore, le silence face à la corruption et aux transgressions, malgré la capacité de parler ou d’apporter des modifications. Pour réformer un système, il est crucial de couper les liens avec toutes les transgressions et la corruption, ce qui signifie que ceux qui ont causé cette corruption, qui y ont participé et qui en ont profité doivent être exclu du système. Il ne faut pas se laisser berner par ceux qui se présentent comme des héros dans la lutte contre la corruption, et qui prétendent réparer les dommages causés, s’ils ont eux-mêmes été impliqués dans des affaires de corruption ou ont contribué à leur survenue.

C’est ce que le général Chengriha et le président Tebboune cherchent à accomplir en faisant semblant de combattre la corruption. Le système judiciaire de la capitale algérienne a ainsi prononcé une peine de 12 ans de prison et une amende de 8 millions de dinars (environ 53 000 dollars) contre Saïd Bouteflika, frère du feu président Abdelaziz Bouteflika et conseiller spécial, pour des charges de corruption et de blanchiment d’argent. De plus, le pôle spécialisé dans la lutte contre la corruption (tribunal de grande instance) a condamné l’ancien président du Forum des hommes d’affaires, Ali Haddad, à une peine de prison de 12 ans, ainsi que Mahieddine Tahkout à 15 ans de prison et Ahmed Mazouz à 12 ans de prison, avec une amende de 8 millions de dinars. Ironiquement, toutes ces personnes étaient associées au général Chengriha et au président Tebboune, et formaient un même groupe durant le règne du président Bouteflika.

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