Des sources de sécurité ont indiqué que 16 membres des forces de sécurité ont été tués dans une embuscade dans le nord du Burkina Faso tenu par les rebelles. L’attaque a eu lieu près du village de Komstinga dans la province de Namentenga dans la région du centre-nord, l’une des nombreuses zones où des groupes armés sont actifs.
Une source de l’armée et deux sources de la gendarmerie, qui n’ont pas souhaité être nommées, ont confirmé l’attaque et ont fait un bilan, indiquant que sept gendarmes et neuf membres des forces volontaires d’autodéfense ont été tués. L’armée n’a pas commenté publiquement l’attaque, le Burkina Faso est l’un des nombreux pays d’Afrique de l’Ouest à combattre une violente rébellion qui a pris racine au Mali voisin en 2012, alors que des militants liés à Al-Qaïda et à l’État islamique se sont depuis répandus dans la région du Sahel et les États côtiers d’Afrique de l’Ouest malgré l’intervention militaire de forces locales et étrangères et les efforts des Nations Unies pour sauver la paix.
La violence a fait des milliers de morts, déplacé des millions de personnes, contribué à aggraver l’insécurité alimentaire et a été un facteur qui a provoqué deux coups d’État militaires au Mali et deux au Burkina Faso depuis 2020, l’association médicale Médecins sans frontières a interrompu ses opérations dans le nord-ouest du Burkina Faso après que des assaillants armés ont tué deux de ses employés.
