Le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix a déclaré lundi au Conseil de sécurité qu’il fallait un groupe diversifié d’acteurs pour affronter et répondre aux «terribles défis» dans la région du Sahel.
Malgré la pandémie du COVID-19, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a indiqué que les efforts de lutte contre le terrorisme dans la région « se sont effectivement intensifiés ».
En tant que complément essentiel des efforts de consolidation de la paix, M. Lacroix a demandé instamment le renforcement de la composante police de la Force conjointe pour améliorer le contrôle militaire ainsi que pour soutenir le renforcement des institutions, la réforme des prisons et le << cadre de respect des droits de l’homme >>.
Il a également souligné que l’appui opérationnel et logistique de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINOSMA) à la force conjointe restait « crucial », en particulier ce qu’il a qualifié de « consommables vitaux » qui se sont avérés nécessaires, en particulier pendant la saison des pluies.
Cependant, le responsable de l’ONU a souligné la nécessité d’un «financement prévisible» plus important pour la force conjointe du G5 afin de garantir que ses solides opérations antiterroristes se poursuivent sans interruption.
« La force combinée du Groupe des cinq pays du Sahel joue un rôle essentiel dans la réponse régionale à l’extrémisme violent, et il est impératif qu’elle reçoive l’aide dont elle a besoin pour mettre en œuvre les tâches qui lui sont assignées », a déclaré Lacroix.
Conscient des conséquences catastrophiques de l’insuffisance de la situation sécuritaire dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest, le chef de la division des opérations de maintien de la paix des Nations Unies a noté que «malgré les progrès encourageants réalisés par la force conjointe, il reste encore beaucoup à faire».