Politique

De nouveaux schémas d’attaques en Afrique centrale ont des conséquences désastreuses

Dans son exposé au Conseil de sécurité de l’ONU le 21 février, la cheffe de la Mission des Nations unies en République centrafricaine, Valentin Rugwabeza, a déclaré que le pays connaît une augmentation de l’insécurité en raison des attaques et de l’escalade des activités des groupes armés, tout en soulignant qu’il y avait encore des possibilités de progrès dans la mise en œuvre du processus de paix et du processus politique et dans la préservation de ses acquis, elle a attiré l’attention sur le fait que cela « nécessitera plus d’engagement et de participation de la part des partenaires de la RCA pour tenir le prochaines élections locales, qui seront les premières en RCA. » depuis 1988″.

Valentin Rugwabeza a expliqué que la République centrafricaine a connu une période de relative stabilité et de calme pendant la saison des pluies, mais depuis décembre – avec le début de la saison sèche – les groupes armés ont intensifié leurs activités et leurs attaques, selon Rugwabeza, l’escalade de la violence a démontré de nouveaux développements dans le modus operandi des groupes armés, en particulier l’utilisation d’engins explosifs et de drones, affectant négativement la population, les forces de sécurité nationales, les acteurs humanitaires et les casques bleus de l’ONU, par exemple, le 6 février, un engin piégé a explosé près du village de Nizkoun, tuant deux soldats centrafricains et un civil. Le 10 février, un engin explosif a blessé six civils près de Mangga. L’utilisation d’engins explosifs est principalement concentrée dans l’ouest de la République centrafricaine. Il y a également eu d’autres développements inquiétants en matière de sécurité, notamment une augmentation des attaques contre les sites des Forces de défense nationale.

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Plus récemment, le 14 février, des groupes armés ont attaqué un détachement des Forces armées nationales déployé à Sekekedi, dans la préfecture de Vakaga, tuant 16 soldats et enlevant 20 autres.

Ces nouvelles menaces ont eu un impact sur un environnement de sécurité déjà complexe, qui exige que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) maintienne la flexibilité et la mobilité nécessaires pour répondre efficacement à l’évolution des menaces contre les civils. Le Représentant spécial a également indiqué que les autorités centrafricaines avaient levé l’interdiction des vols de nuit de la MINUSCA depuis décembre 2022.

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