Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont lancé des attaques contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), malgré l’appel au cessez-le-feu lancé en marge du sommet de l’Union africaine, qui s’est conclu dimanche dernier à Addis-Abeba, dans un communiqué publié aujourd’hui, la République démocratique du Congo (RDC) a déclaré que « les rebelles (23 mars) ont lancé des attaques simultanées contre des positions de l’armée dans 4 villages de la région de Masisi (Nord-Kivu) à l’aube du lundi 20 février, malgré les efforts déployés par les chefs d’Etat, à Nairobi, Luland et enfin Addis-Abeba, pour un cessez-le-feu des rebelles.
Le communiqué indique, selon les médias locaux aujourd’hui, que les attaques qui ont visé des sites de l’armée dans les quatre villages « sont toujours en cours au moment de la rédaction du communiqué, et ont entraîné des déplacements massifs de civils et provoqué une tragédie humanitaire », l’armée congolaise a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle s’élève contre ces violations du cessez-le-feu par le mouvement rebelle du 23 mars : « Au vu de ces violations du cessez-le-feu par le mouvement du 23 mars, l’armée de la RDC lance un appel, pour la millième fois, à la communauté internationale, à l’Union africaine et à l’Afrique de l’Est de s’élever contre ces violations et d’en supporter les conséquences, il est à noter que les dirigeants du Groupe de l’Afrique de l’Est, lors d’un mini-sommet tenu dimanche soir dernier en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, ont renouvelé leur exigence d’une cessation immédiate des violences en République démocratique du Congo, notamment de la part du mouvement rebelle du 23 mars (M23), contre l’Armée de la République démocratique du Congo et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
