Mardi, le Mali a rendait hommage à l’ancien président du pays, Amadou Toumani Touré, évincé lors du coup d’État de 2012, dans des funérailles nationales solennelles auxquelles ont assisté de nombreuses personnalités financières, les Premiers ministres du Niger et de Guinée-Bissau et des représentants des gouvernements de la région.
Le nom de Touré a été associé à la transition vers la démocratie mais aussi au début de la tourmente sécuritaire que connaît encore le pays.
Des funérailles nationales ont eu lieu mardi au Mali pour l’ancien président du pays, Amadou Toumani Touré, décédé la semaine dernière, et son nom a été lié à la transition vers la démocratie mais aussi au début des troubles sécuritaires dont le pays continue d’être témoin.
Le corps de l’ancien président a été transporté dans un cercueil recouvert du drapeau national porté par six soldats lentement vers le centre de la place du génie militaire à Bamako, selon un correspondant de l’AFP.
L’ancien président malien, qui a présidé ce pays africain entre 2002 et 2012, est décédé avant d’être renversé par un coup d’État militaire, lundi soir, à l’âge de 72 ans, en Turquie, où il a été transféré pour des raisons de santé. Son corps a été renvoyé au pays samedi à bord d’un avion présidentiel
De nombreuses personnalités financières, dont le président de transition Bah Ndaw, un ancien officier, l’homme fort du Conseil militaire, le colonel Usaimi Gota, l’actuel vice-président et chef du coup d’État du 18 août, et l’ancien président Alpha Omar Konaré, ont assisté aux funérailles depuis la tribune d’honneur, selon la même source.