Six Wilayas du Nigéria ont retiré une action en justice demandant à la Cour suprême d’annuler le résultat des récentes élections présidentielles, les Wilayas dirigés par des gouverneurs du Parti démocratique populaire d’opposition, qui a terminé deuxième aux élections qui ont eu lieu à la fin de la semaine dernière, avaient accusé la Commission électorale nationale indépendante (INEC) de ne pas respecter ses règles et ses lois électorales lors de la conduite des vote et annonçant le gagnant, selon les documents judiciaires.
Les résultats de 176.000 bureaux de vote auraient dû être envoyés sur le portail de la commission, ce qui ne s’est pas fait, selon l’opposition. Les États ont retiré leur plainte auprès du tribunal dans une déclaration conjointe déposée sans donner de motif pour retirer l’appel, le candidat présidentiel perdant, Peter Obi, a obtenu une ordonnance du tribunal accordant à son parti l’accès au matériel électoral détenu par la Commission électorale pendant que sa campagne collecte des données en vue d’une éventuelle contestation judiciaire, Bola Tinubu, le candidat du Parti du Congrès au pouvoir, a été déclaré vainqueur mercredi, mais les deux principaux candidats de l’opposition ont déclaré que le résultat était frauduleux et ont juré de le contester devant les tribunaux, une ordonnance de la cour d’appel a montré qu’Obi, qui est arrivé troisième aux élections derrière Tinubu et son principal rival de l’opposition Atiku Abubakar, a demandé et obtenu du matériel, notamment des bulletins de vote et des machines à voter. Obi a encore trois semaines pour saisir le tribunal en vertu de la loi électorale de 2022.
Les observateurs électoraux de l’Union européenne, du Commonwealth et d’autres organes ont signalé une série de problèmes lors du vote et du dépouillement, y compris des défaillances dans les systèmes conçus pour empêcher le trucage des votes, les observateurs ont critiqué la Commission électorale nationale indépendante pour la mauvaise planification et les retards de vote, mais ils n’ont pas allégué de fraude et la Commission s’est excusée pour les problèmes techniques lors du dépouillement. Il y a eu de nombreuses contestations judiciaires des résultats des dernières élections présidentielles nigérianes, mais aucune d’entre elles n’a abouti.
