Le ministre gabonais des Transports, Brice Paillat, a démissionné jeudi 16 mars, a annoncé la présidence, une semaine après la catastrophe d’un ferry qui a coûté la vie à au moins 21 personnes, et 16 autres sont toujours portées disparues, des proches des victimes, des politiciens de l’opposition et des groupes de campagne, avaient lancé des appels répétés pour que le ministre parte, le gouvernement avait déjà suspendu quatre hauts responsables de l’administration de la marine marchande et des affaires maritimes.
Le communiqué de la présidence indique que la démission de Paillat a été acceptée par le président Ali Bongo Ondimba, sans donner plus de détails, le sous-ministre des Transports assumera ses responsabilités jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé, ajoute le communiqué, le ferry Esther Miracle, transportant 161 passagers et membres d’équipage, a coulé tôt le jeudi 9 mars, lors d’un voyage de nuit de la capitale Libreville à la ville pétrolière de Port-Gentil, le bilan, bien qu’encore provisoire, est resté le même depuis deux jours, le ferry avait été acheté et lancé sur cette route en novembre dernier et appartenait à une compagnie privée, Royal Cost Marine (RCM). On ne sait pas quand le navire a été construit, selon des témoignages rapportés par divers médias, l’équipage n’a pas aidé les passagers alors qu’ils tentaient d’évacuer le bateau qui coulait.
Beaucoup sont restés accrochés à des radeaux gonflables alors qu’ils prenaient de l’eau pendant des heures, avant l’arrivée des secours. Le ferry a coulé à 10 kilomètres (six milles) au large de la côte, les militants et les proches des morts se sont demandé pourquoi le navire, qui était en mauvais état, était utilisé pour transporter à la fois du fret et des passagers, les autorités ont ouvert deux enquêtes sur la catastrophe. Jusqu’à présent, les procureurs ont seulement déclaré que certaines personnes avaient été arrêtées.