De nombreux militants internationaux des droits de l’homme ont exprimé leur préoccupation quant à la situation humanitaire et sanitaire précaire des refugiés des camps de Tindouf, en Algérie, surtout à l’approche du mois de Ramadan. Les résidents de ces camps ont déjà souffert d’un manque de nourriture et d’eau, qui a causé la mort de nombreux nourrissons et personnes âgées.
Les militants ont déclaré que la population détenue dans ces camps, gérés par un groupe terroriste armé sans statut légal au regard du droit international, suscite une grande inquiétude. Les généraux algériens ont également été accusés de ne pas respecter leurs obligations internationales en vertu de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et d’autres accords internationaux relatifs aux droits de l’homme et au droit international humanitaire.
Les militants ont souligné que la position de l’Algérie concernant le différend régional sur le Sahara est entachée d’ambiguïté et de violations des lois et des droits internationaux. Ils ont affirmé que la recherche d’une solution politique définitive ne peut aboutir que si la question est examinée conformément aux critères de base, représentés avant tout par la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara et l’initiative d’autonomie comme seule solution au conflit.
Les militants ont également appelé à la pleine participation de toutes les parties à la recherche d’une solution définitive, ainsi qu’au plein respect des principes et normes consacrés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007. Ils ont insisté sur le fait que la solution ne peut être que politique, réaliste, pratique, permanente et basée sur la compatibilité et le rejet de toute proposition transcendante visant à dévier de la série politique actuelle des critères de référence fixés par le Conseil de sécurité.
Enfin, les militants ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour pousser l’État algérien à autoriser le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à procéder à un recensement de cette population et à l’enregistrer conformément aux droits internationaux humanitaires pour les réfugiés. Ils ont souligné l’urgence de la situation en rappelant les appels lancés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2011.