Politique

Le président sénégalais est ouvert au dialogue malgré les fortes tensions

Le président sénégalais Macky Sall s’est dit « ouvert au dialogue » dans un discours télévisé, quelques semaines après qu’un rival de premier plan l’ait accusé d’avoir utilisé une « stratégie terroriste » pour expulser des opposants politiques. Le président Sall a fait ces remarques dans un discours qu’il a prononcé, parallèlement aux célébrations de la fête de l’indépendance, qui ont été rejetées par la coalition d’opposition, la semaine dernière, les forces de sécurité ont affronté des partisans du chef de l’opposition Osman Sonko, qui est jugé pour diffamation envers le ministre du Tourisme.

Le président sénégalais Macky Sall a appelé le gouvernement à prendre « toutes les mesures appropriées » pour « préserver les acquis démocratiques et l’ordre public », à la suite des récents troubles dans le pays liés au procès de Sonko, des milliers de Sénégalais sont descendus dans la rue pour célébrer la fête de l’indépendance du pays lors d’un défilé national après seulement une semaine de tensions politiques qui ont conduit à de violents affrontements entre les forces de sécurité et les partisans de l’opposition, les gens se sont alignés dans les rues de la capitale, Dakar, pour assister au premier défilé militaire de la ville en quatre ans après une pause causée par la pandémie de COVID-19, le pays est à moins d’un an des élections présidentielles, et le mois dernier, il y a eu un tollé lorsque Sall a déclaré qu’il ne serait pas illégal pour lui de briguer un troisième mandat au pouvoir, même si la constitution limite les présidents à deux mandats consécutifs. Il n’a pas encore annoncé officiellement s’il avait l’intention de se retirer ou de se présenter à nouveau à un poste supérieur.

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Le Sénégal, qui a obtenu son indépendance de la France en 1960, est largement considéré comme l’une des démocraties les plus stables d’Afrique de l’Ouest, mais la crainte que le président Sall ne tente de briguer un troisième mandat a alimenté les protestations ces dernières années, la constitution du Sénégal n’autorise que deux mandats, mais certains craignent que Sall n’utilise une réforme constitutionnelle de 2016 pour rétablir son mandat, répétant une tactique que d’autres dirigeants ont utilisée pour projeter le pouvoir ailleurs dans la région.

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