Politique

L’Assemblée générale commémore le génocide au Rwanda

Cette année marque 29 ans depuis le génocide rwandais. Le Secrétaire général des Nations Unies a pris la parole lors de l’événement, affirmant que le monde salue le cheminement du peuple rwandais vers le rétablissement et la réconciliation, mais se souvient également de « l’échec de la communauté internationale » à empêcher cette tragédie.

M. Antonio Guterres a déclaré que le monde était en deuil pour plus d’un million d’enfants, de femmes et d’hommes qui sont morts en cent jours de terreur il y a 29 ans. La grande majorité des victimes étaient des Tutsis, ainsi que des Hutus et d’autres qui s’opposaient au génocide, M. Guterres a ajouté :

« Nous nous souvenons, avec honte, de l’échec de la communauté internationale. Le refus d’écouter et l’incapacité d’agir. Les tueries n’ont pas commencé spontanément – elles ont été soigneusement planifiées longtemps à l’avance et exécutées avec préméditation et systématiquement. C’était un meurtre prémédité en plein jour », « La haine et la propagande qui ont ouvert la voie au génocide au Rwanda ont été diffusées à la télévision, à la radio et dans les journaux », a déclaré le Secrétaire général, il a ajouté que les voix prônant la haine sont plus fortes en ce moment, notant que « l’incitation à la violence, les mensonges et les complots pervers, le déni et la déformation du génocide, la diabolisation de l’autre – prolifèrent sur Internet sans trop de contrôle ».

Il a noté que c’est pourquoi il a appelé à « des garanties plus solides, des responsabilités plus claires et une plus grande transparence dans le monde numérique », à son tour, le président de l’Assemblée générale, Chaba Kuroshi, a exhorté la communauté internationale à « rester engagée à défendre les droits de chaque individu et à lutter contre les moteurs du discours de haine, en ligne et hors ligne », il a ajouté : « Restons fermes contre toute forme de discrimination. Maintenons notre attention sur l’éducation… C’est notre devoir. Et soyons sincères, car c’est notre seule option.

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