Des documents secrets du renseignement américain divulgués ont révélé que le groupe russe « Wagner » travaille dur pour créer une confédération qui comprend des pays hostiles à l’Occident sur le continent africain, selon un rapport exclusif publié par le « Washington Post », le journal a déclaré que les documents divulgués indiquent que les mercenaires de Wagner travaillent pour alimenter les conflits dans certains pays africains, en utilisant leurs capacités militaires et en utilisant la diffusion de fausses informations pour renforcer les alliés de Moscou en Afrique.
Il indique également que l’expansion rapide de l’influence russe sur le continent brun était une source de préoccupation pour les responsables du renseignement et de l’armée aux États-Unis, et les a incités à rechercher des moyens de frapper les réseaux de bases militaires de Wagner et leurs interfaces économiques, en utilisant des sanctions et frappes militaires, mais ces méthodes américaines n’ont pas causé de dommages significatifs au groupe russe au cours des six dernières années, les documents ont également révélé que Wagner – dirigé par Yevgeny Prigozhin, un allié du président russe Vladimir Poutine – avait un pied stratégique dans au moins 8 pays africains, sur les 13 pays dans lesquels il était actif, le Washington Post a déclaré que les responsables américains considéraient l’expansion mondiale de Wagner comme une faiblesse, compte tenu de la préoccupation de son chef Prigozhin concernant le conflit interne au Kremlin à propos de l’implication du groupe paramilitaire dans la guerre russe en Ukraine.
L’un des documents divulgués comprend environ 12 options pratiques qui pourraient être adoptées dans le cadre des efforts coordonnés des États-Unis et de leurs alliés pour limiter la montée en puissance de Wagner, il comprend également des propositions visant à fournir des informations qui aideraient les forces ukrainiennes à cibler et à tuer les dirigeants de Wagner, et indique que d’autres pays alliés à l’Amérique sont prêts à prendre des mesures similaires contre la base de Wagner en Afrique, malgré ces efforts, le journal affirme qu’il n’y a aucune indication dans les documents que la CIA, le Pentagone ou les services de renseignement des alliés de Washington aient causé des dommages importants au groupe russe.
