Les derniers jours en Algérie ont été témoins d’un vif débat sur l’acquittement du général Toufik, et parallèlement à ce débat intense, des centaines d’innocents ont été condamnés à des peines d’emprisonnement pour une seule raison, qui est de revendiquer leurs droits les plus élémentaires: le travail, une vie décente et la liberté, et le logement après que l’état a entamé la démolition des maisons de nombreux pauvres au-dessus de leurs têtes, ce qui pose une grande question sur la dualité des normes des juges en Algérie …
En fait, l’autorité devait élever les slogans du développement humain, de bonne gouvernance et autres slogans qui n’existent que sur papier et d’œuvrer pour immuniser le citoyen algérien et lui fournir au moins ses besoins de base en matière de logement, de santé et d’éducation.
Cependant, sur le terrain et dans la vie réelle, nous trouvons que l’autorité ne fait que persécuter les pauvres, déplacer les marginalisés et priver des opprimés au nom du pouvoir de la loi et sous le prétexte de son application. Cette loi qui est censée protéger le citoyen faible, surtout si la question est liée au logement qui est un droit et non une faveur, ce pouvoir ne se contente pas de continuer à leur refuser ce droit, mais plutôt ils sont battus et déplacés de la manière la plus odieuse que vous pouvez voir, et ici on se demande si l’application alléguée de la loi ne concerne que les pauvres et les marginalisés?
Quant aux généraux qui pratique l’évasion fiscale et contrôlent de nombreuses usines et avec le pouvoir et l’argent illicite qu’ils ont acquis, ils sont à l’abri de la responsabilité et du suivi judiciaire, alors personne n’en parle et nous savons tous que l’argent qui est gaspillé pour des choses insignifiantes sans responsabilité, sans surveillance, par l’autorité de la loi.
En effet, l’affaire du général Toufik a montré le haut niveau de la sous-estimation des citoyens et du gaspillage de l’argent public en Algérie.
En fait, l’autorité, qui est soucieuse de faire appliquer la loi, ne devait- elle pas plutôt tenir pour responsable des personnes comme le général Toufik, et devrait revoir également ses comptes avec la classe marginalisée avant qu’il ne soit trop tard car l’injustice réglementaire engendrerait une congestion non réglementaire.