Avec la participation de 25 partis en lice pour la confiance de plus de 1,7 million d’électeurs, les campagnes pour les élections législatives, municipales et régionales ont été lancées hier matin en Mauritanie, selon ce qu’a annoncé la Commission électorale nationale indépendante, le nombre de listes en lice pour les élections régionales a atteint 145, en lice pour 13 conseils régionaux dans les États mauritaniens.Le nombre de listes pour les parlements des femmes a atteint 559, tandis que le nombre de listes en lice pour les municipalités a atteint 1 378.
Les élections voient, pour la première fois, l’élection d’une liste parlementaire de jeunes et de personnes ayant des besoins spéciaux, à la lumière du procès de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, considéré comme le plus farouche opposant au régime actuel, et est emprisonné pour corruption, et c’est lui qui aspirait à participer aux élections en cours, la concurrence fait rage sur plusieurs axes, notamment la capitale Nouakchott, dans laquelle la compétition va s’intensifier entre le parti au pouvoir « Insaf », qui a renommé Fatima Abdelmalek, élue en 2018, et le parti islamiste « Tawasul » qui mène l’opposition, puisqu’elle a choisi pour concourir Hassan Ould Mohamed, vainqueur de 3 tours, successeur du maire de l’arrondissement d’Arafat au sud de Nouakchott, ils ont également fortement assisté aux slogans des plateformes d’opposition rejetant la fraude et promouvant la nécessité du changement, et promettant de lutter contre la corruption et un État et des institutions justes.
Dans son allocution à l’occasion du lancement de la campagne électorale, le chef du parti « Insaf », Mohamed Maa El-Ainin Ould Ayeh, a déclaré : « Le choix de l’équité est le plus digne de réaliser l’aspiration du peuple et poursuivant la voie du développement pionnier poursuivie par le président de la République », ajoutant que son parti est inégalé par tout parti en termes de portée et d’attention aux détails quotidiens de la vie du citoyen où qu’il se trouve.