Politique

Plus de 130 morts dans un nouveau bilan d’un massacre dans un village du nord du Burkina Faso

Une organisation locale de défense des droits humains au Burkina Faso a confirmé vendredi qu’au moins 136 civils avaient été tués lors d’une attaque armée la semaine dernière dans un village du nord du pays, « Nos équipes ont documenté et compté 136 corps à Karma, dont 50 femmes et 21 enfants, dont des nourrissons de moins de trente jours qui ont été tués sur le dos de leur mère », a déclaré le groupe « Contre l’impunité et la stigmatisation des sociétés » dans un communiqué dont copie a été reçue par l’Agence France-Presse.

Un bilan officiel a fait état d’une soixantaine de personnes tuées dans l’attaque qui a eu lieu le 20 avril dans le village de Karma, dans la région nord du Yatenga, tandis que des rescapés et des habitants du village estimaient le bilan à « plus de cent », des villages voisins ont été ciblés par les assaillants eux-mêmes, tuant 11 personnes dans trois autres endroits, selon l’assemblée, le chef du rassemblement, Daouda Diallo, a expliqué que les assaillants de Karma « regroupaient des dizaines de civils selon les quartiers, en prenant soin d’affecter des hommes armés à chaque groupe et en leur ordonnant de » tuer tout le monde « , le massacre a eu lieu après une attaque par des hommes armés présumés djihadistes au milieu de ce mois, au cours de laquelle six soldats et 34 aides civils de l’armée ont été tués à proximité d’un village de la même région, « Les témoignages des rescapés indiquent que les assaillants ont accusé les villageois de Karma d’héberger des membres des groupes djihadistes », a déclaré Diallo, l’Assemblée a fermement condamné le « dernier massacre », rappelant une série de morts attribuées aux soldats et à leurs collaborateurs dans leur guerre contre les groupes armés djihadistes, il a souligné que « l’impunité ouvre la voie à toutes les violations possibles, qui peuvent aller du règlement de comptes aux massacres à grande échelle ».

  Une initiative pour désamorcer la tension entre Khartoum et Addis-Abeba

Le gouvernement a fermement condamné ces « actes ignobles et barbares » et indiqué qu’il suivait « de près l’avancement de l’enquête » ouverte par le procureur général du tribunal de grande instance de Wahigoya, Lamine Kaboré, afin de « clarifier » les faits et « convoquer toutes les personnes concernées ».

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