Les Nations Unies ont révélé qu’au moins 500 personnes ont été tuées par l’armée malienne et ses partisans militaires étrangers au cours de l’année écoulée, un rapport publié vendredi par le Bureau des droits de l’homme des Nations unies indique que les violences qui ont tué plus de 500 personnes, dont des femmes et des enfants, « se sont produites dans le village de Mora, dans le centre du Mali, l’année dernière, et ont duré environ 5 jours ».
Le rapport cite le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, décrivant les faits comme « extrêmement troublants, s’apparentant à des crimes de guerre », le rapport du HCR s’est appuyé sur les déclarations de témoins oculaires et l’analyse d’images satellites, en plus des déclarations d’un certain nombre de victimes, il a déclaré que les témoins ont vu « des hommes blancs armés parlant une langue inconnue, travaillant aux côtés des forces maliennes et apparaissant parfois pour superviser les opérations », de son côté, les autorités financières ont affirmé que son opération de mars 2022 a « neutralisé les extrémistes », cependant, le rapport de l’ONU indique que les autorités maliennes n’ont pas autorisé les enquêteurs de l’ONU à visiter le village où les violences ont eu lieu, la France et d’autres pays ont affirmé que les forces maliennes à Mora avaient engagé des mercenaires russes du groupe Wagner, selon l’Associated Press.
En août 2022, la France a annoncé le retrait de ses derniers soldats du Mali, mettant ainsi fin à la mission de son armée dans le pays africain après une présence de neuf ans dans le cadre de la force militaire Barkhane, Paris a retiré ses forces du Mali, dans un contexte de relations tendues avec le conseil militaire au pouvoir du pays, le colonel de l’armée Asimi Guetta a renversé le président démocratiquement élu du pays, Ibrahim Keita, déstabilisant davantage le pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali n’a pas réussi à éliminer les groupes armés et extrémistes, malgré le soutien français qui lui est apporté depuis 9 ans.