Le Tchad a annoncé qu’il était entièrement prêt à fournir tout le nécessaire pour rétablir la sécurité et la stabilité au Soudan, cela s’est produit lors d’un discours du président tchadien Mohamed Idriss Deby, lorsqu’il a reçu Dafallah Al-Haj Ali, l’envoyé du chef du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, dans la capitale tchadienne, N’Djamena, selon un déclaration du Conseil de souveraineté de transition.
Deby, selon le communiqué, a exprimé les regrets de son pays face aux événements actuels au Soudan, exprimant la solidarité « absolue » de son pays avec lui, de son côté, l’émissaire d’Al-Burhan a donné au président tchadien « une explication sur les derniers développements de la situation au Soudan, et l’a remercié pour sa sage décision de fermer les frontières soudano-tchadiennes face aux forces négatives qui nuisent à la sécurité et stabilité des deux pays», mardi soir, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont annoncé avoir informé les deux parties au conflit au Soudan (l’armée et Rapid Support) de l’existence de rapports faisant état d’une violation de l’accord de cessez-le-feu signé à Djeddah il y a quelques jours, appelant aux deux parties de respecter ce qui a été signé, lundi soir, l’accord de cessez-le-feu prévu pour une semaine est entré en vigueur, au milieu de tirs sporadiques et des forces de « soutien rapide » stationnées dans leurs zones de contrôle dans plusieurs rues de la capitale.
Depuis le 15 avril, le Soudan connaît de violents affrontements entre l’armée dirigée par Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide dirigées par Muhammad Hamdan Dagalo, « Hamidti », qui comprend la capitale, Khartoum, et d’autres villes du nord et de l’ouest du pays, à la suite de différends entre eux, qui ont fait de nombreux morts et blessés et provoqué une crise humanitaire dans le pays.