Politique

Début de la première phase du programme de réintégration et de réhabilitation des combattants du Tigré

La démobilisation des forces rebelles a commencé au Tigré, en application d’une nouvelle phase de l’accord de paix conclu entre le gouvernement fédéral éthiopien et les autorités rebelles dans la région nord du pays, selon des médias proches des deux camps, et Tigray TV, la chaîne de télévision officielle du Tigré, a rapporté que le processus de « démobilisation des forces de défense du Tigré est sur le point de commencer », et que les combattants seront transférés vers d’autres lieux, selon le « Contrôle, vérification et conformité de l’Union africaine », mission mandatée pour superviser la mise en œuvre de l’accord conclu à Pretoria le 2 novembre.

La chaîne de télévision « Fana BC », proche du « Parti de la prospérité » dirigé par le Premier ministre Abiy Ahmed, a rapporté que la « première phase du programme de réintégration et de réhabilitation des ex-combattants » au Tigré a été officiellement lancée en banlieue de Mekelle, la capitale régionale du Tigré, en présence de la Mission d’observation de l’Union africaine, la station a cité le général Derby Mekuria, chef adjoint de la Commission nationale de réintégration créée par le gouvernement fédéral après la cessation des hostilités, de même la station a cité le représentant des forces du Tigré, le général Megbe Haile, disant : « Lorsque vous terminez le programme de réintégration et réintégrez la société, vous devriez être une force pour le développement et la paix », le 6 novembre, les autorités régionales du Tigré et le gouvernement fédéral éthiopien de Pretoria ont signé un accord mettant fin aux hostilités, après une guerre de deux ans qui a fait des centaines de milliers de morts.

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Malgré la lenteur de sa mise en œuvre, l’accord a commencé à se traduire dans la pratique. Depuis sa signature, les combats ont considérablement reculé et les forces érythréennes, qui sont intervenues pour aider l’armée éthiopienne, ont quitté le Tigré, malgré les informations selon lesquelles elles seraient toujours déployées dans les zones frontalières. Les forces du Tigré ont commencé à remettre leurs armes lourdes en janvier, sachant que le processus de remise des armes est toujours en cours.

 

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