Politique

Les élections en Mauritanie…Comment le Parti de la Justice au pouvoir a-t-il balayé et l’opposition a-t-elle rechuté ?

Des gains significatifs ont été réalisés par le Parti de la justice au pouvoir en Mauritanie lors des élections municipales, régionales et législatives qui se sont déroulées samedi dernier dans le pays, après que les résultats officiels ont montré qu’il avait obtenu une majorité parlementaire confortable, balayant les 13 conseils régionaux et remportant la plupart des conseils municipaux locaux dans tout le pays.

En revanche, ces élections ont représenté un véritable revers pour les partis d’opposition, puisque 3 partis traditionnels d’entre eux ont complètement échoué pour la première fois dans la course parlementaire, comme le parti « Ettakatol », l' »Union des forces progressistes » et le L’Alliance populaire progressiste et la représentation du parti « Tawasul », le chef de l’opposition, sont passées de 18 députés au parlement précédent à seulement 11 députés au parlement actuel, les élections ont également été marquées par une baisse inattendue de la popularité du parti Al-Sawab, qui comprend le militant des droits de l’homme, Bram Dah Abid, la victoire écrasante du parti au pouvoir et le revers de l’opposition ont été à l’origine du débat généralisé dans le pays sur les élections et de la création d’une crise électorale qui pourrait se transformer en crise politique, l’opposition campe toujours sur sa position de rejet des résultats, et appelle à leur retour dans la capitale, à Nouakchott et dans certains milieux internes, et dit qu’elle va déposer des recours auprès des autorités concernées, et qu’elle dispose de preuves irréfutables de « grossièreté » fraude aux élections, qu’il a qualifiées de « farce », mais dans son entretien avec la presse, le directeur du centre voit Maghreb d’Etudes Stratégiques Didi Ould Salek qu’un remède n’est plus possible car le pouvoir va insister sur le les résultats restent tels quels.

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Ould Salek a ajouté que si l’opposition a recours à la justice, « la justice profonde est contrôlée par le pouvoir exécutif comme elle contrôle le Conseil constitutionnel, et donc les choses seront tranchées tant que la justice et le Conseil constitutionnel ne seront pas indépendants, et que tant que la Commission électorale n’est pas indépendante ».

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