Mardi, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra sa première réunion sur le conflit dans la région séparatiste du Tigré, à la demande de trois pays – la Tunisie, l’Afrique du Sud et « Saint-Vincent-et-les Grenadines ». On s’attend à ce que le Conseil se réunisse en séance privée qui se tiendra par liaison vidéo, et on ne sait pas si une déclaration présidentielle sera publiée à sa conclusion ou non.
La réunion intervient après que le président de la région séparatiste a annoncé que son peuple était « prêt à mourir », au lendemain de la date limite fixée par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, selon laquelle les dirigeants de la région du nord du pays ont accordé 72 heures pour se rendre.
À la mi-novembre, les 15 membres du Conseil de sécurité ont discuté du conflit en cours au Tigré, mais ces discussions n’étaient pas formelles car elles ont eu lieu lors d’un déjeuner mensuel virtuel organisé par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, selon des diplomates.
En conséquence, la séance à huis clos qui se tiendra mardi sera la première séance officielle au cours de laquelle le Conseil de sécurité discutera de l’opération militaire lancée par Addis-Abeba contre la région séparatiste, qui a entraîné la fuite de plus de 40 000 personnes vers le Soudan voisin.
Le 4 novembre, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé une campagne militaire contre la région du Tigré, dans le but de renverser les autorités de la région, qu’il a accusées de se rebeller contre le gouvernement central et de chercher à le renverser.
Environ trois semaines après le début de ce processus, l’autorité fédérale éthiopienne prévoit d’imposer un siège à Mekele, la capitale du Tigré, et le siège du gouvernement local, qui est une ramification du Front de libération du peuple du Tigré.