Politique

La France entend réduire sa présence militaire au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon

Le journal français Le Monde a révélé l’intention de la France de retirer un certain nombre de ses soldats des bases militaires au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon, moins d’un an après la fin de sa présence militaire au Mali, qui a duré près de dix ans, après son retrait plus de 4 000 soldats, le journal français a déclaré dans un rapport que la France a l’intention de réduire par centaines le nombre de ses soldats dans ces pays, et commencera par la Côte d’Ivoire et le Sénégal, puis le Gabon, et le nombre total de soldats français dans les bases militaires de ces trois pays est de 1 650 soldats. Le journal français cite une source diplomatique disant que son pays « n’a pas l’intention de laisser un vide, mais plutôt de permettre à ces pays d’augmenter considérablement leurs capacités ».

Et la réduction des militaires français en Afrique, selon la même source, s’accompagnera d’un changement dans la nature des personnes, car « il y aura des collaborateurs français de longue date », ce processus de retrait intervient après que le président français Emmanuel Macron a révélé une nouvelle stratégie pour la France en Afrique, basée sur la coopération bilatérale, et permettant aux soldats des pays avec lesquels elle a une coopération militaire, de prendre l’initiative et d’assumer des missions de combat sur le terrain, mais la réduction de la présence militaire française en Afrique, en plus de son coût diplomatique, aura des effets importants sur l’industrie militaire française.A cet égard, Emmanuel LeVachere, directeur d’Arcius, l’une des principales sociétés françaises de véhicules blindés, a déclaré que l’Afrique est très important pour eux, avec un grand nombre de commandes pour leurs produits, « mais il y a deux ou trois ans, la situation est devenue très difficile ».

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L’Afrique représente parfois jusqu’à 10% du chiffre d’affaires de l’entreprise française, dont le dirigeant attribue cette évolution à la présence de nouveaux acteurs en Afrique, notamment chinois et coréens, en plus de la Russie, l’un des plus importants fournisseurs traditionnels d’armes à plusieurs pays du continent brun.

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