Politique

Affrontements entre l’armée et les rebelles dans le nord du Tchad

Les forces gouvernementales tchadiennes et les rebelles s’affrontent depuis une semaine dans une région désertique du nord du pays. La région montagneuse du Tibesti est un champ de bataille traditionnel entre l’armée et les groupes rebelles qui tentent depuis des années de renverser le gouvernement de N’Djamena, le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandua Aguna, a déclaré à l’AFP que 23 rebelles avaient été tués et huit soldats blessés depuis le 31 mai, jour où l’armée a attaqué une faction rebelle dans le district de Kouri Bogodi.

Il a souligné que les rebelles appartiennent au « Front national pour la démocratie et la justice au Tchad » et au « Conseil de commandement militaire pour le salut de la République », expliquant que le résultat qu’il a présenté est le résultat final des combats, ,d’autre part, le « Front national pour la démocratie et la justice au Tchad » a déclaré hier dans un communiqué avoir forcé (l’armée) à battre en retraite et tué 15 soldats, dont deux hauts responsables, la région du Tibesti borde la Libye, que les rebelles utilisent comme base arrière pour lancer des attaques. Elle est située dans une zone désertique, à plus de 600 km de la capitale, et est connue pour l’exploration illégale d’or, les groupes armés et les bandits, le Front national pour la démocratie et la justice au Tchad et le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République sont parmi les groupes rebelles les plus puissants et les plus actifs des forces rebelles au Tchad.

Le plus important de ces groupes est le « Front tchadien pour le changement et la réconciliation », qui a lancé en avril 2021 une attaque depuis ses bases arrière en Libye, le jour des élections présidentielles que l’ancien président, qui a présidé le pays pendant 30 ans, était certain de gagner, et au lendemain de sa victoire, l’armée a annoncé le 20 avril que le président qui dirigeait le Tchad depuis 1990 avait été tué alors qu’il dirigeait les forces contre les rebelles. Immédiatement après sa mort, son fils, le général Mohamed Idriss Deby, a pris la tête d’un conseil militaire de transition, promettant d’organiser des élections d’ici octobre 2024.

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