Malik Agar, chef adjoint du Conseil de souveraineté soudanaise, a déclaré samedi que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait exprimé sa volonté de se rendre à Khartoum afin d’assurer la médiation entre l’armée et les Forces de soutien rapide, cela s’est produit lors de la rencontre d’Agar avec le Premier ministre éthiopien, au palais présidentiel d’Addis-Abeba, selon un communiqué publié par le bureau du vice-président du Conseil de souveraineté soudanaise.
La réunion a discuté « de la situation politique et humanitaire au Soudan à la lumière de la crise actuelle », selon le communiqué, le communiqué indique qu' »Abiy Ahmed a exprimé sa grande vulnérabilité face à la situation humanitaire catastrophique que traversent les Soudanais, et son vif intérêt pour les détails et le déroulement de la guerre en cours dans la capitale et certaines villes soudanaises », lors de sa rencontre avec le vice-président du Conseil de souveraineté, « Abiy Ahmed a exprimé son désir d’assistance de toute nature, et sa pleine disponibilité à se rendre à Khartoum à tout prix, dans le but de s’asseoir avec les deux parties pour parvenir à un cessez- feu entre les deux camps», à 18h10 (GMT), les autorités éthiopiennes n’ont émis aucun commentaire à ce sujet, depuis mai dernier, l’Arabie saoudite et les États-Unis, à Djeddah, parrainent des négociations entre l’armée soudanaise dirigée par Abdel Fattah al-Burhan et le « soutien rapide » dirigé par Muhammad Hamdan Daglo « Hamidti », qui a réussi à conclure plusieurs trêves. entre les deux parties dans l’espoir de parvenir à un « cessez-le-feu permanent ».
Les deux parties soudanaises échangent des accusations d’avoir déclenché les combats les premiers et d’avoir commis des violations au cours d’une série de trêves qui n’ont pas réussi à mettre fin aux affrontements qui se poursuivent depuis le 15 avril et qui ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés parmi les civils, en plus à une nouvelle vague de déplacement et d’asile dans l’un des pays les plus pauvres du monde.