Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé qu’il était prêt à accueillir une réunion dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, entre les parties au conflit au Soudan, « Nous appelons les parties au conflit au Soudan à négocier à Addis-Abeba dans le cadre des efforts visant à ramener la paix dans le pays dans les meilleurs délais », selon l’agence de presse éthiopienne (ENA).
Il a souligné que « le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a décidé de jouer un rôle pour amener les parties en conflit à la table du dialogue à la lumière des efforts du pays pour parvenir à la paix au Soudan », depuis la mi-avril, des affrontements ont lieu à Khartoum et dans d’autres villes entre l’armée dirigée par Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide dirigées par Muhammad Hamdan Dagalo (Hamidti), qui ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés parmi les civils, en en plus d’environ 2,2 millions de personnes déplacées dans l’un des pays les plus pauvres du monde, depuis le 6 mai dernier, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont parrainé des pourparlers entre l’armée et les Forces de soutien rapide, qui ont abouti à plus d’une trêve qui a vu des violations et des échanges d’accusations entre les deux parties combattantes, ce qui a incité Riyad et Washington à suspendre les négociations, et entre Al-Burhan et Hemedti, les désaccords les plus notables concernant le délai de mise en œuvre d’une proposition d’intégration du « soutien rapide » dans l’armée, qui est une clause majeure d’un accord espéré pour rendre le pouvoir dans la phase transitoire à civils, après des mesures exceptionnelles imposées par Al-Burhan, alors qu’il était allié à Hemedti, le 25 octobre 2021.
Ceux qui rejettent ces mesures envisagent un « coup d’État militaire », tandis qu’al-Burhan a déclaré qu’il visait à « corriger le cours de la période de transition », promettant de remettre le pouvoir aux civils par le biais d’élections ou d’un consensus national.