Au moins 14 personnes ont été tuées dans des combats à proximité du quartier général de la police à Khartoum, ce qui pourrait changer le contrôle des Forces de soutien rapide sur les données dans la capitale soudanaise, selon un ancien officier de l’armée, deux mois et demi après le début de la guerre entre l’armée, dirigée par le général de corps d’armée Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, dirigées par Muhammad Hamdan Dagalo, les forces de soutien ont annoncé dans un communiqué, « la victoire dans la bataille pour la présidence de la Réserve centrale ».
« Les Forces de soutien rapide, après avoir pris le contrôle du quartier général des Forces centrales de réserve et du camp d’Awad Khogli, ont saisi de grandes quantités de véhicules, d’armes et de munitions », a-t-il ajouté, « Le contrôle de la réserve centrale par les RSF, s’il se poursuit, aura un impact significatif sur la bataille de Khartoum », a déclaré à l’AFP un officier de l’armée à la retraite, qui a requis l’anonymat, et la même source de poursuivre : « La localisation de la présidence de réserve au sud de Khartoum lui fait contrôler l’entrée sud de la capitale, et les Forces de soutien rapide, avec sa présence dans la réserve et son camp principal à Taiba, au sud de la réserve, et son contrôle sur l’usine des industries militaires de Yarmouk, est devenu une menace majeure pour la direction du Corps blindé à al-Shajara, qui est l’un des outils de la supériorité de l’armée.
Même si les Forces de soutien rapide perdent plus tard cet emplacement stratégique, les vidéos diffusées par son appareil de propagande montrent ses hommes s’emparant d’importants stocks d’armes et de munitions, ce qui lui permet de se poursuivre encore longtemps dans la guerre d’usure qui éclate en avril 15ème, depuis le début du conflit, les Forces de soutien rapide n’ont annoncé aucune perte dans les combats violents où l’artillerie est utilisée, alors que leurs positions font l’objet de raids aériens de l’armée.