Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé lundi que le groupe Wagner poursuivra ses opérations au Mali et en République centrafricaine, soulignant que la rébellion de son chef Evgueni Prigojine en fin de semaine n’affectera pas les relations de Moscou avec ses alliés, Lavrov a déclaré dans une interview à la chaîne russe « RT » que les agents de Wagner « y travaillent en tant que formateurs. Bien sûr, ce travail se poursuivra ».
Lavrov a estimé que l’Europe et la France, en « abandonnant la République centrafricaine et le Mali », ont poussé ces deux pays à s’ouvrir à la Russie et au groupe Wagner pour obtenir d’elle des formateurs militaires et « assurer la sécurité de leurs dirigeants », Lavrov a également estimé que la rébellion armée du chef de Wagner et de ses hommes déployés en Ukraine ne changerait rien aux relations entre la Russie et ses alliés, il a ajouté: « Avec des partenaires et des amis, non (ça ne change rien). Quant aux autres (pays), franchement, je m’en fiche. Les relations avec l’Occident dans son ensemble sont destructrices ».
L’Occident considère le groupe Wagner comme un outil d’influence russe visant à servir les intérêts de Moscou et à concurrencer les intérêts européens. Wagner est également accusé d’avoir commis des exactions dans ses zones de déploiement et de s’être emparé des ressources naturelles.