Le gouvernement libyen, basé à Tripoli, a démenti vendredi toute implication dans des frappes de drones sur une base utilisée par le groupe russe Wagner, selon une source militaire dans le camp de l’Est du pays divisé, la source militaire, qui a requis l’anonymat, a indiqué à l’AFP que des raids de drones « d’origine inconnue » ont visé jeudi soir la base aérienne de Kharouba, située à 150 km au sud-est de Benghazi (est), où « se trouvent des éléments du groupe Wagner ».
Des sites d’information ont attribué l’attaque aux forces armées du gouvernement de Tripoli reconnues par les Nations unies, dont les autorités de l’est de la Libye remettent en cause la légitimité, « Nous avons été surpris par les informations (…) sur les frappes menées par nos avions contre une base dans l’est de la Libye », a déclaré vendredi la chaîne privée Al-Masar citant le ministère de la Défense du gouvernement d’union nationale, le journal libyen « The Address » a cité le général de division Muhammad al-Haddad, chef d’état-major des forces armées dans l’ouest de la Libye, disant : « Aucun de nos dispositifs n’a visé un quelconque endroit dans la région orientale », il a ajouté que des informations similaires « visent à déclencher une guerre entre les frères libyens et à impliquer la Libye dans un conflit régional ».
Des bombardements par des drones non identifiés ont visé, jeudi soir, une base aérienne de l’est de la Libye, dans laquelle sont déployés des membres du groupe russe Wagner, sans faire de victimes, selon une source militaire, la source, qui a requis l’anonymat, a déclaré à l’AFP que « des drones non identifiés ont bombardé la base aérienne de Kharouba (à 150 km au sud-est de Benghazi), où sont déployées un certain nombre de forces russes de Wagner », la source n’a fait état d’aucune victime, cet échec a été suivi en octobre 2020 par l’annonce d’un accord de cessez-le-feu, qui est observé par un comité militaire composé de cinq officiers de chacun des camps ouest et est.