Le peuple algérien se soulève avec une colère grandissante contre la politique du régime des généraux, et le mouvement de protestation ne montre aucun signe de faiblir. Les manifestations se sont étendues à de nombreuses villes et à différents secteurs de la société. Malgré la répression sévère orchestrée par l’État militaire, les protestations connaissent une progression spectaculaire et menacent de s’intensifier dans les jours à venir.
Hier soir encore, des milliers de manifestants ont bravé les forces de sécurité pour exprimer leur opposition à l’oppression, à la tyrannie et à la corruption qui gangrènent l’Algérie. Ils dénoncent également les accords douteux conclus avec la Russie et la Chine, considérés comme une vente de l’honneur de la nation et un abandon de sa souveraineté régionale. Ces accords ouvrent la porte à des influences étrangères perturbatrices dans la région, ignorant ainsi le rejet massif du peuple algérien.
Parallèlement, les régions du sud algérien subissent toujours des coupures d’eau, aggravant la situation déjà précaire des habitants. Malgré des conditions météorologiques caniculaires et un siège de sécurité strict, les manifestants du sud poursuivent leur mouvement de masse, organisant des marches jour et nuit. Ils réclament la fin de politiques sélectives d’emploi et de projets favorisant certaines régions, tout en marginalisant le sud du pays. Leurs slogans portent un message fort : « Vive le peuple, et que les généraux tombent », « Tebboune, le faussaire amené par l’armée », « C’est un seul mot, c’est un pays corrompu », « Le pays n’est pas à vendre » et « Liberté et Dignité ». Les manifestants condamnent également la répression brutale exercée par les forces de sécurité et les arrestations arbitraires visant à intimider et à faire taire les revendications légitimes du peuple.
Dans certaines villes, les institutions publiques ont été fermées symboliquement par les manifestants, qui ont placé des morceaux de tissu noir à leurs entrées principales, exprimant ainsi leur deuil face à la situation actuelle du pays. Des grandes poupées, attachées avec des cordes, symbolisent les souffrances endurées par les citoyens algériens en raison des politiques défaillantes et des conditions de vie difficiles, qui semblent équivaloir à un « suicide ».
Le secteur de la santé est également en proie à des manifestations sans précédent depuis plusieurs jours, avec des militants et des travailleurs du secteur exigeant des réformes et une amélioration de leurs conditions de travail. Leurs slogans sont clairs : « Le ministère est une mafia », « Liberté… Dignité… Justice sociale » et « Mes droits, mes droits, du sang dans mes veines même s’ils m’exécutent ».
En outre, les diplômés chômeurs d’Algérie maintiennent également leur mouvement de protestation contre le chômage, l’inflation galopante et la corruption qui gangrène le pays. Malheureusement, leurs rassemblements pacifiques ont été violemment réprimés, causant de graves blessures et entraînant de nombreuses arrestations. Malgré cette répression, ils affirment leur détermination à organiser de nouveaux rassemblements la semaine prochaine, face à un silence médiatique assourdissant de la part des médias contrôlés par le régime.
L’Algérie est en ébullition, le peuple exprime sa soif de changement et son refus de l’oppression. La situation est tendue, et le régime des généraux devra faire face à une mobilisation croissante qui ne montre aucun signe de s’essouffler. Le monde regarde avec attention l’évolution de cette situation qui pourrait avoir des conséquences majeures pour l’avenir de la nation algérienne.